Commotion cérébrale dans le sport : ce que les parents doivent savoir

Commotion cérébrale dans le sport : ce que les parents doivent savoir

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Le docteur Arthur Day, MD, spécialiste de renom en lésions neurologiques liées au sport, détaille la chronologie critique de la récupération et les risques à long terme des commotions cérébrales. Il souligne qu’un délai minimal de sept jours sans symptômes est indispensable avant qu’un athlète puisse reprendre la compétition, insistant sur le fait qu’un second impact avant guérison complète peut entraîner une lésion cérébrale secondaire grave. Le docteur Day aborde également le déclin cognitif cumulatif lié aux commotions répétées et précise quand une tomodensitométrie crânienne et une consultation neurologique s’imposent pour un diagnostic et une prise en charge adaptés.

Recommandations pour la récupération après une commotion cérébrale liée au sport et risques à long terme

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Qu'est-ce qu'une commotion cérébrale ?

Une commotion cérébrale est un traumatisme crânien provoqué par un choc à la tête ou au corps, entraînant une altération temporaire et transitoire des fonctions cérébrales normales. Comme l'explique le Dr Arthur Day, MD, le cerveau est momentanément étourdi mais retrouve généralement ses capacités. Cette lésion perturbe les circuits neuronaux et peut provoquer des symptômes tels que maux de tête, vertiges, confusion et sensibilité à la lumière ou au bruit.

Quand consulter un spécialiste en neurologie

Le Dr Arthur Day, MD, souligne que si la plupart des commotions guérissent d'elles-mêmes, certains signes nécessitent une évaluation immédiate par un neurologue ou un neurochirurgien. Parmi eux : des symptômes qui persistent trop longtemps, l'apparition d'un déficit neurologique allant au-delà d'un simple étourdissement, ou toute situation semblant complexe. Le spécialiste déterminera si des examens d'imagerie avancés, comme un scanner cérébral guidé par les règles canadiennes ou les critères de La Nouvelle-Orléans, sont nécessaires pour écarter une lésion plus grave.

Recommandations pour le retour au jeu : la règle des 7 jours

Une recommandation essentielle après une commotion sportive est l'éviction obligatoire du jeu. Le Dr Arthur Day, MD, rappelle la règle clinique universelle : un athlète ne doit pas reprendre le sport avant d'être totalement exempt de tout symptôme pendant au moins sept jours entiers. Cette période d'une semaine sans symptôme est non négociable, que l'athlète soit amateur ou professionnel, afin d'assurer une récupération en toute sécurité.

Pourquoi la récupération prend du temps : au niveau cellulaire

La nécessité d'une semaine de récupération s'explique par la physiologie cérébrale. Le Dr Arthur Day, MD, précise qu'une commotion déclenche une cascade de modifications physiques au niveau cellulaire. Même lorsque l'athlète se sent bien, le cerveau peut encore présenter un léger œdème ou une irritabilité vasculaire. Ce processus de récupération cellulaire, étayé par la recherche sur les lésions cérébrales, nécessite entre cinq et sept jours pour se stabiliser complètement.

Dangers du syndrome du second impact

Reprendre le jeu avant la guérison complète du cerveau est extrêmement dangereux. Le Dr Day met en garde contre un second choc pendant cette période de vulnérabilité, pouvant provoquer une réaction catastrophique connue sous le nom de syndrome du second impact. Le cerveau, incapable de faire face au nouveau traumatisme, peut gonfler de manière importante ou présenter des réactions vasculaires défavorables, entraînant des dommages permanents graves, voire le décès.

Commotions multiples et risques à long terme

Les effets cumulatifs de commotions répétées représentent un risque significatif pour la santé à long terme. Le Dr Arthur Day, MD, explique que les traumatismes crâniens multiples sont associés à une affection neurologique dégénérative progressive, semblable à la maladie d'Alzheimer, provoquant un déclin cognitif permanent. Cela souligne la gravité d'une commotion et le fait que plusieurs commotions constituent une préoccupation majeure pour la santé cérébrale future d'un athlète.

Conseils aux parents et quand arrêter la pratique sportive

Pour les parents et les entraîneurs, la vigilance est de mise. Le Dr Arthur Day, MD, insiste sur le fait que toute commotion survenue pendant le sport est un problème sérieux. Cependant, si un athlète subit plus d'une commotion liée au sport, surtout sur une courte période, une discussion sur l'arrêt des sports de contact s'impose. Le Dr Day conclut qu'une commotion peut être un accident, mais que la répétition des lésions indique que les risques liés à la poursuite de l'activité dépassent largement les bénéfices.

Transcription intégrale

Dr Anton Titov, MD : Commotion cérébrale dans le sport : ce qu'il faut savoir ? Un neurochirurgien de renom, spécialisé dans les lésions liées au sport, aborde les aspects clés des commotions cérébrales.

Que faut-il savoir sur le processus de récupération après une commotion sportive ? Combien de temps les athlètes doivent-ils rester à l'écart du jeu ? Quand consulter un spécialiste en neurologie après une commotion ?

Commotion cérébrale dans le sport. Une commotion, c'est une de trop. Réponses sur les commotions au lycée. L'athlète doit rester éloigné du jeu pendant une semaine entière.

Dr Arthur Day, MD : Commotion dans le sport – le retour au jeu n'est possible qu'après une semaine. 7 jours sans aucun symptôme constituent le délai minimal avant qu'un étudiant puisse reprendre une activité sportive.

Il est conseillé de demander un deuxième avis médical après un traumatisme crânien. La commotion chez les jeunes sportifs est très dangereuse. Les effets cumulatifs peuvent conduire à un déclin cognitif dégénératif à long terme.

Toute baisse des facultés mentales nécessite un deuxième avis d'un neurochirurgien ou neurologue.

Dr Anton Titov, MD : Pourquoi les commotions sont-elles si dangereuses ?

Dr Arthur Day, MD : Les commotions multiples entraînent des lésions cérébrales secondaires et des modifications vasculaires. Les effets à long terme incluent une maladie de type Alzheimer.

Interview vidéo avec un expert en neurochirurgie vasculaire et mini-invasive. Un deuxième avis médical confirme la justesse du diagnostic et la nécessité éventuelle d'un scanner ou d'une IRM.

Un deuxième avis aide à choisir le meilleur traitement. Obtenez un deuxième avis pour vous assurer que votre prise en charge est optimale.

Commotion cérébrale dans le sport : ce qu'il faut savoir.

Dr Arthur Day, MD : Il existe des critères spécifiques pour la prise en charge des commotions chez les athlètes. Parfois, un athlète subit une commotion et l'entraîneur décide de le renvoyer sur le terrain.

Des recommandations cliniques dictent la conduite à tenir après une commotion. Des examens diagnostiques supplémentaires, comme un scanner cérébral, peuvent être nécessaires.

On utilise les règles canadiennes pour le scanner crânien ou les critères de La Nouvelle-Orléans pour les traumatismes crâniens. Dans certains cas, une personne commotionnée doit passer un scanner.

Dr Anton Titov, MD : Y a-t-il une différence entre un lycéen et un athlète professionnel ?

Dr Arthur Day, MD : Une commotion est par définition transitoire. Le cerveau perd temporairement sa fonction mais la retrouve ensuite.

Il arrive que les symptômes persistent. Ou qu'un déficit neurologique survienne, au-delà d'un simple étourdissement. Ces situations augmentent le risque qu'une lésion cérébrale soit présente.

Cela peut être très sérieux, voire extrêmement nocif. Une commotion typique survient et disparaît. Après le choc, la personne va bien.

Les athlètes commotionnés ont des maux de tête, bien sûr. Mais ces symptômes devraient s'estomper. S'ils persistent trop longtemps, ou si la situation semble complexe, une consultation avec un neurologue ou neurochirurgien s'impose.

Le médecin décidera si un scanner ou autre test est nécessaire, en raison du risque de lésion plus grave.

Dr Anton Titov, MD : Quand un athlète peut-il reprendre le sport après une commotion non compliquée ? Y a-t-il des différences entre professionnels et amateurs ? Existe-t-il des recommandations pour le retour au jeu ?

Dr Arthur Day, MD : La recommandation générale est la suivante : l'athlète peut reprendre le sport après une semaine sans aucun symptôme.

La commotion perturbe la fonction cérébrale et déclenche une cascade de modifications cellulaires. Ces modifications prennent du temps à se stabiliser.

L'athlète peut se sentir bien, mais la récupération cellulaire dure entre 5 et 7 jours. Pendant cette période, le cerveau peut présenter un léger œdème ou une irritabilité vasculaire.

L'athlète ne doit pas retourner au sport tant qu'il a des symptômes. Un second choc pendant cette phase de vulnérabilité peut aggraver considérablement la situation.

Le cerveau, non remis, peut développer un œdème cérébral ou des réactions vasculaires défavorables. D'où la nécessité d'un intervalle de 7 jours sans sport actif, délai moyen établi par la recherche sur les lésions cérébrales.

Dr Anton Titov, MD : Un joueur de football peut subir plusieurs commotions. Quand les parents et entraîneurs doivent-ils s'inquiéter et envisager l'arrêt des sports de contact ?

Dr Arthur Day, MD : Évidemment, si les commotions surviennent pendant le sport, c'est plus préoccupant. Certains athlètes cumulent les accidents divers – vélo, voiture, chute – mais ces lésions ne sont pas spécifiquement liées au sport.

En revanche, si un athlète a des commotions répétées directement liées au sport, il faut être très sérieux. Même pour les professionnels qui gagnent leur vie ainsi, les dommages cérébraux cumulatifs sont un risque avéré.

Des lésions permanentes peuvent survenir si l'athlète continue à jouer trop tôt après une commotion. Dès qu'il y a plus d'une commotion, je recommande vivement d'envisager l'arrêt des sports de contact, surtout si les incidents sont rapprochés.

Une commotion, c'est une de trop.

Exactement. Une commotion peut être un accident rare. Mais s'il y en a plusieurs, une discussion sérieuse avec les parents s'impose pour décider si l'athlète doit continuer les sports de contact.

Dr Anton Titov, MD : Commotion cérébrale dans le sport : ce qu'il faut savoir. Ce que les parents doivent comprendre. Combien de temps attendre avant de reprendre le sport ? Les commotions répétées.