Sclérose en plaques. Options thérapeutiques. Tous les patients voient leur traitement évoluer au fil de la maladie.

Sclérose en plaques. Options thérapeutiques. Tous les patients voient leur traitement évoluer au fil de la maladie.

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Le Dr Howard Weiner, spécialiste de renom dans le domaine de la sclérose en plaques, explique comment les options thérapeutiques se sont considérablement diversifiées. Il détaille les grandes lignes du traitement de la SEP, en insistant sur la distinction cruciale entre les formes rémittentes et progressives. Selon lui, tout patient atteint d’une forme rémittente doit entamer un traitement sans délai. Il souligne également que la quasi-totalité des patients devront adapter leur médication au fil de la maladie, en raison de l’émergence de nouveaux traitements et de la recherche d’une efficacité optimale. La surveillance régulière par IRM et l’évaluation des poussées cliniques restent essentielles pour garantir l’efficacité du traitement.

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Paysage thérapeutique et stades de la SEP

Le Dr Howard Weiner décrit le paysage thérapeutique actuel de la sclérose en plaques, qui compte désormais plus de dix traitements de fond. Il distingue deux stades de la maladie, déterminants pour les choix thérapeutiques. Le stade récurrent-rémittent offre de nombreuses options, tandis que le stade progressif dispose de beaucoup moins de thérapies efficaces, ce qui représente un important besoin médical non satisfait.

Initiation du traitement de la SEP

Le Dr Howard Weiner donne une directive claire pour les patients nouvellement diagnostiqués avec une SEP récurrente-rémittente : tout patient présentant une maladie active doit débuter sans tarder un traitement de fond. Le choix initial du médicament est moins crucial que le fait de commencer le traitement. La sélection est personnalisée et relève d’une discussion entre le patient et son médecin.

Surveillance de l'efficacité du traitement

Le Dr Howard Weiner souligne que le début du traitement n’est qu’une première étape. Une surveillance continue est essentielle pour vérifier son efficacité. Celle-ci est évaluée en suivant les poussées cliniques et par des IRM en série. Un protocole typique peut inclure une IRM tous les six mois pendant la première ou les deux premières années, puis annuellement ou en cas de nouveaux symptômes neurologiques.

Raisons d'un changement de médicament

Le Dr Howard Weiner partage un constat issu de sa pratique : presque tous les patients changent de médicament à un moment donné. Ce taux élevé s’explique par deux facteurs. Environ 25 % des patients ne répondent pas bien à leur traitement initial, nécessitant un changement pour raison d’efficacité ou d’effets secondaires. De plus, l’évolution rapide des traitements fait régulièrement apparaître de nouveaux médicaments, souvent plus performants.

Types de médicaments contre la SEP

Les médicaments actuels contre la sclérose en plaques se répartissent en trois catégories selon leur mode d’administration : injectables, oraux et par perfusion. Les traitements plus récents offrent souvent un meilleur rapport bénéfice-risque, une efficacité accrue et des modes d’administration plus pratiques. Cette diversité croissante permet une approche plus personnalisée de la prise en charge.

Transcript intégral

Dr. Anton Titov, MD: Les options de traitement de la sclérose en plaques se sont multipliées ces dernières années. Il existe désormais plus de dix traitements de fond. Bien que tous ne soient pas disponibles hors des États-Unis, c’est une gamme d’options qui ne cesse de s’élargir.

Pourriez-vous nous éclairer sur la stratégie thérapeutique dans la SEP ? Comment choisir le meilleur traitement pour un patient donné ?

Dr. Howard Weiner, MD: C’est une question essentielle. Il y a deux stades de SEP : récurrente-rémittente et progressive. Nous disposons de nombreux traitements pour le premier, mais très peu pour le second.

Tout patient diagnostiqué avec une forme récurrente active doit être traité. La question n’est pas tant de choisir entre le médicament A ou B que de commencer un traitement sans délai.

Dr. Anton Titov, MD:

Dr. Howard Weiner, MD: L’important, ensuite, est de surveiller l’efficacité du traitement. Celle-ci se juge sur l’absence de poussées et l’évolution à l’IRM. En cas d’effets secondaires ou de persistance des symptômes, un changement s’impose.

Il existe des médicaments injectables, oraux et par perfusion. Le choix dépend du patient et de son médecin.

La surveillance repose sur des IRM régulières : souvent tous les six mois les premières années, puis annuellement ou en cas de nouveaux symptômes.

Dr. Anton Titov, MD: Dans votre pratique, à quelle fréquence changez-vous les patients de médicament en fonction de ces résultats ?

Dr. Howard Weiner, MD: C’est difficile à quantifier, car les traitements évoluent constamment. Mais je dirais que presque tous nos patients finissent par changer au moins une fois. D’une part, parce que de nouveaux médicaments apparaissent régulièrement.

Dr. Anton Titov, MD: Je vois. Et ces nouveaux traitements offrent presumément un meilleur rapport bénéfice-risque ?

Dr. Howard Weiner, MD: Ils sont souvent plus efficaces, plus faciles à prendre. Environ 25 % des patients ne tolèrent pas ou ne répondent pas à leur premier traitement, ce qui nécessite un changement. L’avancée des traitements et des diagnostics de précision permet de mieux adapter les médicaments à chaque patient.