Mort subite cardiaque : symptômes et causes

Mort subite cardiaque : symptômes et causes

Can we help?

Le cardiologue de renom, le Dr Dale Adler, aborde la prévention de la mort subite cardiaque en mettant l’accent sur l’identification des facteurs de risque, tels que la cardiomyopathie hypertrophique et le syndrome du QT long. Il souligne le rôle du dépistage génétique ainsi que l’utilisation de l’électrocardiogramme (ECG) et de l’échocardiographie pour détecter les risques potentiels. Le Dr Adler évoque également les défis liés à la mort subite chez les jeunes athlètes et les avancées des défibrillateurs cardiaques préventifs. Il insiste sur l’importance d’un examen clinique approfondi et sur les bénéfices d’une intervention précoce pour prévenir des issues tragiques.

Mort subite cardiaque : symptômes et causes
€0,00

Prévention de la mort subite cardiaque : facteurs de risque et dépistage

Aller à la section

Identification des facteurs de risque de mort subite cardiaque

Le Dr Dale Adler, MD, souligne l’importance d’identifier les facteurs de risque de mort subite cardiaque, qui peuvent rester silencieux pendant des décennies. Les principaux facteurs incluent la cardiomyopathie hypertrophique, le syndrome du QT long et la cardiopathie ischémique. Comprendre ces risques permet de mettre en place des stratégies de prévention ciblées, susceptibles de sauver des vies.

Rôle du dépistage génétique dans la prévention

Le dépistage génétique joue un rôle crucial dans la prévention de la mort subite cardiaque. Le Dr Adler explique comment les progrès dans la compréhension des anomalies génétiques, comme celles liées au syndrome du QT long, permettent d’évaluer les risques chez les membres de la famille. Cette approche proactive favorise une intervention et une prise en charge précoces.

Électrocardiogramme et échocardiographie dans la détection des risques

L’électrocardiogramme (ECG) et l’échocardiographie sont des outils essentiels pour détecter des affections infracliniques pouvant mener à une mort subite cardiaque. Le Dr Adler indique que ces examens peuvent identifier des pathologies comme la cardiomyopathie hypertrophique, permettant un diagnostic et un traitement précoces, ce qui réduit le risque d’événements cardiaques soudains.

Mort subite cardiaque chez les jeunes athlètes

La mort subite cardiaque chez les jeunes athlètes est une préoccupation majeure, comme le souligne le Dr Adler. Il insiste sur l’importance du dépistage des anomalies cardiaques structurelles, telles que la cardiomyopathie hypertrophique, pour prévenir des tragédies. Un examen clinique détaillé et un ECG sont recommandés pour les sportifs.

Progrès des défibrillateurs cardiaques préventifs

Le Dr Adler évoque les avancées des défibrillateurs cardiaques préventifs, désormais plus petits et potentiellement sans fil. Ces dispositifs sont essentiels pour la prise en charge des patients à risque, offrant une option moins invasive avec moins de complications, ce qui améliore les résultats et la qualité de vie.

Transcript intégral

Dr Anton Titov, MD : Comment prévenir la mort subite cardiaque ? Les facteurs de risque peuvent rester silencieux pendant des décennies. Comment dépister les jeunes athlètes pour ce risque ? Le taux de survie après une mort subite cardiaque est faible.

Dr Anton Titov, MD : Réduire les risques de mort subite cardiaque. Celle-ci survient aussi chez les athlètes. Comment prévenir un décès par arrêt cardiaque soudain ? La prévention repose sur l’identification des facteurs de risque : cardiomyopathie hypertrophique, dysplasie ventriculaire droite arythmogène et cardiopathie ischémique. Le syndrome du QT long et la cardiomyopathie hypertrophique infraclinique sont des facteurs majeurs.

Un deuxième avis médical permet de confirmer le diagnostic de cardiomyopathie hypertrophique et de choisir la meilleure stratégie thérapeutique pour les arythmies. Consultez pour un deuxième avis en cas de cardiomyopathies ischémiques ou non ischémiques, afin de garantir un traitement optimal. Un mode de vie sain réduit les risques, mais le dépistage génétique est également important.

La prédiction et la prévention de la mort subite cardiaque impliquent des électrocardiogrammes (ECG) et des échocardiographies. L’ECG peut détecter une cardiomyopathie hypertrophique infraclinique. Prévenir la mort subite cardiaque reste un défi majeur pour les cardiologues et les patients.

Dr Dale Adler, MD : Vous avez tout à fait raison. La mort subite cardiaque est très redoutée. Parmi les causes, on trouve des anomalies génétiques, des troubles du rythme cardiaque, ou des syndromes du QT long, souvent avec des antécédents familiaux d’arythmie ou de mort subite. Aujourd’hui, nous comprenons mieux les gènes impliqués. Nous pouvons évaluer les membres de la famille, vérifier la présence de ces gènes, et les prendre en charge de manière adaptée.

Les syndromes du QT long sont identifiables à l’ECG. Bien qu’il existe des zones d’incertitude, l’ECG reste utile. En cas d’antécédents familiaux, on combine ces données avec les informations génétiques pour établir un diagnostic précis et choisir le meilleur traitement préventif.

D’autres questions concernent la mort subite chez les patients atteints de cardiopathie structurelle, parfois d’origine génétique, comme les cardiomyopathies hypertrophiques ou les dysplasies ventriculaires droites arythmogènes (DVDA). Lorsqu’il y a des antécédents familiaux, un dépistage génétique peut être réalisé pour mieux suivre ces patients.

Mais la majorité des morts subites concernent des patients ayant un problème de fonction pompe du cœur sans trouble de flux sanguin—ce qu’on appelle cardiomyopathie non ischémique—ou, plus fréquemment, une cardiomyopathie ischémique due à un défaut d’irrigation. Parfois, après un arrêt cardiaque, on découvre à l’hôpital une occlusion coronarienne. Prévenir la mort subite implique de prendre soin des vaisseaux cardiaques et d’identifier les familles et patients à risque.

Malgré ces efforts, la mort subite reste un problème majeur, car certains patients n’arrivent jamais à l’hôpital. C’est une population qui nous préoccupe beaucoup.

Dr Anton Titov, MD : Une fois les facteurs de risque identifiés—qu’ils soient génétiques, liés à une dilatation cardiaque, une pathologie coronarienne ou une cicatrice—, il faut traiter la cause sous-jacente et parfois recourir à des défibrillateurs préventifs. Ce domaine a connu des progrès considérables.

Les dispositifs actuels sont bien plus petits. Nous sommes encouragés par le développement de modèles sans fil, implantés sous la peau, sans nécessiter de fils dans le sang. Nous espérons qu’ils dureront longtemps, avec moins de complications liées aux sondes traversant les valves, et un risque réduit d’infection.

Certains événements surviennent chez de jeunes athlètes, pas nécessairement professionnels—par exemple, des lycéens jouant au football ou pratiquant d’autres sports. En Italie, tous les athlètes sont dépistés pour les anomalies cardiaques structurelles, notamment la cardiomyopathie hypertrophique.

Dr Dale Adler, MD : Quelles sont les meilleures méthodes de dépistage de la cardiomyopathie hypertrophique ? Est-ce pertinent ? Les morts subites inquiètent beaucoup les parents, car bien que rares à l’échelle populationnelle, chaque cas est une tragédie évitable.

Vous avez raison. Les morts subites chez les jeunes athlètes reçoivent une attention médiatique importante. La cardiomyopathie hypertrophique est une cause fréquente, mais il existe d’autres syndromes génétiques plus rares. Tout le monde connaît l’expérience italienne. Sans aucun doute, un examen clinique attentif est important pour tout sportif. Un ECG est un examen peu coûteux et facile. En cas de suspicion ou d’antécédents familiaux, il est judicieux de le pratiquer. Je ne pense pas que ce soit une mauvaise idée pour les parents de demander un examen cardiologique et un ECG. L’échocardiographie est encore plus précise si l’inquiétude persiste.

Si une anomalie est détectée à l’ECG, des tests supplémentaires peuvent être nécessaires. Aucun test n’est infaillible : certains patients porteurs d’une mutation génétique risquant la mort subite ne présentent encore aucun signe. C’est justement ce domaine de détection précoce qui nous passionne, car identifier ces patients permet une intervention préventive avant que le phénotype ne se manifeste.

C’est la médecine 4P par excellence (Prédictive, Préventive, Personnalisée, Participative). Les facteurs de risque de mort subite cardiaque sont souvent cachés jusqu’à l’arrêt cardiaque. Qui est à risque ? Les porteurs de cardiomyopathie hypertrophique, de dysplasie ventriculaire droite arythmogène…